<blockquote class="chapeau">Jacques Petiau, 59 ans, a été retrouvé mort
à son domicile mardi après-midi par les policiers de la zone des
Hauts-Pays. Le Quiévrainois, isolé socialement, était décédé depuis le
début de l’année. Son corps était dans un état de décomposition
avancée... </blockquote>
Rédaction en ligne
C’est
un drame de la solitude qui s’est joué à Quiévrain, au numéro 79 de la
rue de Mons, mardi après-midi. Jacques Petiau, 59 ans, était décédé
dans son logement depuis plusieurs mois. Sa mort remonterait même au
début de cette année. Le Quiévrainois, né en juin 1950, vivait
semble-t-il dans les difficultés sociales, sans attache particulière
avec l’extérieur. Il y a quelque temps, une équipe de la police des
Hauts-Pays avait tenté de le rencontrer dans le cadre d’une affaire
banale qui n’était pas un délit. En frappant à sa porte, ils n’avaient
pas obtenu de réponse. Ce sont les voisins, qui au bout d’un
moment, se sont inquiétés de ne plus voir ce monsieur aller et venir.
Ils ont donné l’alerte. C’est donc ce mardi, vers 15 heures, que les
agents de police ont fait la macabre découverte dans cette habitation
du centre-ville de Quiévrain... Les policiers n’ont pu que constater le
décès. Le corps de Jacques, resté là pendant plusieurs mois,
était forcément dans un état de décomposition avancée. Il semblerait
même que des rats aient commencé à s’attaquer au cadavre du défunt,
signe que le décès de la victime remontait déjà à de nombreuses
semaines. Le cadavre a été examiné par un médecin légiste. La
mort est bel et bien naturelle. Le corps de Jacques Petiau a été pris
en charge par une entreprise de pompes funèbres. Avec la police, ils
ont cherché des liens familiaux, des proches. Ils auraient apparemment
réussi à retrouver un fils.
publié le 10/03/2010 à 20h20 extrait : www.laprovince.be