La maladie de Parkinson est une maladie fréquente qui augmente avec l'âge. Après un début insidieux, parfois trompeur, la maladie de Parkinson regroupe quelques symptômes caractéristiques. Les hommes sont plus souvent atteints de la maladie de Parkinson que les femmes et dans 5 à 10 % des cas, on retrouve un terrain familial.
En France, 175 000 personnes sont touchées et 8 000 nouveaux cas de maladie de Parkinson sont diagnostiqués chaque année.
La maladie de Parkinson associe trois symptômes majeurs :
L'akinésie : c'est le symptôme le plus important et le plus gênant de la maladie de Parkinson.
Les gestes sont plus lents, moins amples et fatiguent. C'est comme dans un film au ralenti.
Le visage est moins expressif, la voix est monotone, faible.
La marche est perturbée et se fait à petits pas glissés, les bras ne se balancent plus pour accompagner le mouvement, mais restent collés au corps.
Les démarrages sont parfois difficiles, comme bloqués et s'accompagnent souvent de piétinement.
L'écriture se modifie aussi et devient de plus en plus petite au fil des lignes. Cette " micrographie ", comme on l'appelle, est d'ailleurs un excellent signe précoce de la maladie.
L'hypertonie, autre symptôme de la maladie de Parkinson : c'est une rigidité d'un membre, comme un tuyau de plomb ; il a tendance à garder la position qu'on lui a donné.
Quand l'examinateur fléchit le poignet ou le coude, cette hypertonie cède parfois par à-coup, donnant la sensation de roue dentée.
Le tremblement, autre symptôme de la maladie de Parkinson : il apparaît au repos, sur des muscles relâchés. Régulier et lent, il touche surtout les extrémités (mains, pieds, menton), mais épargne la tête.
Il s'accentue à la fatigue lors des émotions ou de la concentration. Il diminue ou disparaît au cours des mouvements volontaires, ce qui permet les activités fines ou précises. D'abord d'un seul côté, il peut se généraliser, mais garde toujours une prédominance unilatérale.
Les autres signes de la maladie de Parkinson sont des troubles de la posture, responsables d'une attitude soudée du malade (tronc penché en avant, genoux et coudes semi-fléchis) qui entraînent une instabilité et expliquent les risques de chute.
On voit également une hypersalivation, des problèmes de convergence oculaire, d'hypotension, une perte de poids, une tendance dépressive.