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| Le diabète dans le guide Analyses et Examens | |
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akikela
Nombre de messages : 903 Age : 59 Localisation : quiévrain Date d'inscription : 15/01/2008
| Sujet: Le diabète dans le guide Analyses et Examens Sam 22 Mar - 10:42 | |
| Surveillance biologique d'un diabète
Surveillance
Qu’est-ce que le diabète ? Le diabète sucré est une maladie caractérisée par une augmentation du taux de sucre dans le sang (glycémie). Cette augmentation prolongée de la glycémie est à l’origine d’un grand nombre de complications, concernant différents organes (œil, cœur, peau, etc).
Il existe deux types de diabètes, de mécanismes différents : le diabète insulino-dépendant (DID) et le diabète non insulino-dépendant (DNID).
Dans le premier cas, le traitement repose sur des injections d’insuline, dans l’autre, sur la prise orale de médicaments dits ' anti-diabétiques oraux '. L’objectif du traitement du diabète est d’obtenir un taux de glycémie aussi proche de la normale que possible.
Pourquoi une surveillance biologique du diabète ? La surveillance biologique du diabète est un élément essentiel de la prise en charge médicale d’un patient diabétique. L’objectif du traitement est en effet d’obtenir un taux de glycémie le plus proche de la normale, tout en évitant des variations importantes de son taux.
Le bilan biologique spécifique du diabète a donc pour objectif de vérifier le bon contrôle glycémique du diabète, qui peut être apprécié à l’aide de différents paramètres.
Des dosages biologiques recherchent aussi la présence d’autres facteurs de risque de maladie cardiovasculaire associés au diabète. Selon la coexistence d’autres facteurs, les objectifs thérapeutiques sont en effet variables.
Enfin, des dosages moins spécifiques visent à s’assurer du retentissement du diabète sur l’organisme (notamment la fonction du rein peut être appréciée par la biologie) associés au diabète.
Quels sont les examens demandés pour un bilan de santé ? Les examens spécifiques du diabète Les modalités de la surveillance du diabète différent selon qu’il s’agit d’un DID ou d’un DNID. Diabète insulino-dépendant (DID) Dans tous les cas, un contrôle quotidien de la glycémie à l’aide d’appareils d’auto-mesure et de la glycosurie à l’aide de bandelettes trempées dans les urines est nécessaire plusieurs fois par jour, pour adapter le traitement. Il s’agit d’une auto-surveillance réalisée par le patient, à son domicile, après une période souvent réalisée à l’hôpital, ' d’éducation thérapeutique '. Examens généraux
Glycémie à jeun : surveillance adaptée en fonction du contexte.
Glucose urinaire : surveillance adaptée en fonction du contexte.
Glycémie post prandiale (GPP) : la valeur de la GPP permet d'apprécier l'influence des repas sur le contrôle global de la glycémie. C'est un bon indice général de l'équilibre ou du déséquilibre du diabète, qui aide à adapter les traitements.
Hémoglobine glycosylée ou glyquée (HbA1C) : ce dosage est proportionnel à l'importance de la glycémie et reflète l'équilibre glycémique dans les 6 à 8 semaines précédant le dosage. Le dosage de l’HbA1c est recommandé quatre fois par an : il permet d'apprécier le contrôle global de l'équilibre du diabète.
Examens plus spécifiques Les indications de ces dosages sont plus limitées et dépendent du contexte médical spécifique. Pour une meilleure adaptation du traitement
Peptide C : son dosage est utilisé pour apprécier la sécrétion d'insuline afin de mieux adapter le traitement.
Micro-albuminurie : la détection d’une micro-albuminurie chez un patient diabétique montre que le diabète est insuffisamment équilibré et incite à obtenir un meilleur équilibre du diabète.
Insulinémie : son dosage est essentiellement utilisé chez les sujets diabétiques, pour mieux comprendre l'origine de la survenue d'épisodes d’hypoglycémies et pour mieux adapter le traitement.
Test au glucagon : ce test permet d'étudier la dynamique de sécrétion de l'insuline et du peptide C par le pancréas. Il permet d'apprécier aussi la réserve en insuline.
Anticorps anti-insuline, anti-ilôts de Langerhans# : la présence d'anticorps anti-insuline à taux élevé chez un patient diabétique insulino-dépendant traité signe un ' syndrome d'insulino-résistance ', qui peut entraîner une inefficacité de l’insuline.
Pour le diagnostic de complications spécifiques du diabète
Acide lactique ou lactates : le dosage du taux d’acide lactique permet de diagnostiquer une acidose lactique, une des complications possibles du DID.
Corps cétoniques sanguins et urinaires : une augmentation du taux des corps cétoniques dans le sang, accompagnée d'une augmentation de la glycémie permet le diagnostic de coma acido-cétosique, complication grave du diabète.
Diabète non insulino-dépendant
Glycémie à jeun : surveillance à adapter en fonction du contexte.
Hémoglobine glycosylée ou glyquée (HbA1C) : ce dosage est réalisé tous les 3 à 4 mois. L’objectif idéal à atteindre est une valeur d'HbA1c inférieure ou égale à 6,5 %.
Recherche et la surveillance des facteurs de risque vasculaire associés Aspect du sérum à jeun, cholestérol total#, HDL# et LDL cholestérol et triglycérides : un bilan lipidique est recommandé, à titre systématique, une fois par an, en l’absence d’anomalies connues et ou traitées. (Pour en savoir plus, voir Bilan des lipides) Dépistage des complications rénales Il est conseillé d’apprécier une fois par an la fonction rénale à l’aide des examens suivants :
Recherche de protéine dans les urines à l’aide d’une bandelette réactive.
Si la réaction est positive : dosage quantitatif de la protéinurie.
Si la réaction est négative : dosage de la micro-albuminurie (protéinurie).
Glycémie à jeun Prélèvement : prise de sang veineux Bilans : Diagnostic du diabète - Surveillance biologique du diabète - Bilan pré-opératoire - Surveillance de la grossesse
Quelles sont les précautions particulières à prendre ? Il est impératif d'être à jeun avant le prélèvement, c’est-à-dire de ne pas avoir consommé de boissons ou d’aliments depuis au moins 12 heures et au plus 16 heures avec le prélèvement.
A quoi sert le dosage ? La glycémie à jeun mesure le taux de sucre ou glucose dans le sang après au minimum 12 heures de jeun (16 heures au plus). Son dosage permet le suivi des patients diabétiques (Bilan du diabète).
Le diabète étant une maladie pouvant rester longtemps ' silencieuse ', (sans aucun symptôme), la glycémie à jeun est aussi un examen de dépistage prescrit dans de nombreuses circonstances (médecine du travail, surveillance d’une grossesse, bilan d’une fatigue, bilan général, etc). Il fait également partie du bilan systématique avant une anesthésie (Bilan pré-opératoire).
Glucose dans les urines [Glycosurie] Prélèvement : Recueil des urines (échantillon d'urines fraîches ou urines de 24 heures) Bilans : Diagnostic du diabète - Surveillance biologique du diabète
Quelles sont les précautions particulières à prendre ? Penser à signaler d'éventuels traitements en cours car certains médicaments peuvent donner de fausses réactions négatives : anti-parkinsoniens (Levo-dopa), anti-tuberculeux (isoniazide), vitamine C.
A quoi sert ce dosage ? La glycosurie correspond au taux de glucose urinaire et renseigne sur les variations de la glycémie depuis la dernière miction (émission d'urines). Elle est surtout utilisée pour le dépistage du diabète.
On peut la rechercher simplement à l'aide de bandelettes ou faire un dosage plus précis au laboratoire.
Accueil santé > > Glucose dans les urines [Glycosurie]
Glucose dans les urines [Glycosurie] Prélèvement : Recueil des urines (échantillon d'urines fraîches ou urines de 24 heures) Bilans : Diagnostic du diabète - Surveillance biologique du diabète Quelles sont les valeurs normales ? La glycosurie est normalement négative car il n'y a pas, normalement, de glucose dans les urines.
Comment est interprété le résultat ? Une glycosurie positive est en faveur d'un diagnostic de diabète. En effet, le glucose apparaît dans les urines lorsque son taux sanguin dépasse un certain seuil, ce qui est le cas au cours du diabète.
Attention toutefois, ce seuil est abaissé chez la femme enceinte et au cours d'une maladie rénale bénigne (diabète rénal). Une glycosurie positive ne signe donc pas obligatoirement un diagnostic de diabète.
A l'inverse, la glycosurie peut être négative chez un sujet diabétique (fausse réaction négative en cas de certaines prises médicamenteuses, diabète bien équilibré,...).
Insulinémie Prélèvement : Prélèvement sanguin Bilan : Surveillance biologique dun diabète - Diagnostic du diabète ? Bilan pancréatique
Quelles sont les précautions particulières à prendre ? Il est indispensable d'être à jeun avant le prélèvement.
A quoi sert ce dosage ? L'insuline est une hormone sécrétée par le pancréas en réponse à une élévation du taux de sucre dans le sang (hyperglycémie). La fonction de l’insuline est d’abaisser la glycémie, c’est-à-dire le taux de sucre dans le sang.
L’insuline est donc une des hormone qui régule le taux de sucre dans le sang. Son dosage est essentiellement utilisé chez les sujets diabétiques, pour mieux comprendre l'origine de la survenue d'épisodes d’hypoglycémies et ainsi pour mieux adapter le traitement.
Il est également utilisé dans certains cas de diagnostic difficile pour aider à différencier un diabète de type 2 (diabète "gras" ou non-insulino-dépendant) d'un diabète de type 1 (diabète "maigre" ou insulino-dépendant) dit "lent".
Quelles sont les valeurs normales ? Inférieur à 140 pmol/l (20 µU/ml).
Comment est interprété le résultat ? La sécrétion d'insuline est très variable chez un même individu : un dosage isolé d'insuline n'a que peu d'intérêt.
Le dosage de l'insuline est surtout utilisé après un test dynamique comme lhyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO). Son taux est alors interprété en même temps que la glycémie.
Dans le diabète maigre, le taux d'insuline à jeun est bas. Dans le diabète gras, ce taux est variable, mais souvent élevé. | |
| | | akikela
Nombre de messages : 903 Age : 59 Localisation : quiévrain Date d'inscription : 15/01/2008
| Sujet: Re: Le diabète dans le guide Analyses et Examens Sam 22 Mar - 10:49 | |
| suite
Diagnostic biologique d’un diabète
Qu’est-ce que le diabète ? Le diabète sucré est une maladie caractérisée par une augmentation du taux de sucre dans le sang (glycémie). Cette augmentation prolongée de la glycémie est à l’origine d’un grand nombre de complications. L’objectif du traitement du diabète est d’obtenir un taux de glycémie aussi proche de la normale que possible.
Il existe deux types de diabètes, de mécanismes différents : le diabète insulino-dépendant (DID ou diabète de type 1) et le diabète non insulino-dépendant (DNID ou diabète de type 2).
Dans le premier cas, le traitement repose sur des injections d’insuline, dans l’autre, sur la prise orale de médicaments dits ' anti-diabétiques oraux '.
Pourquoi un bilan biologique pour le diagnostic du diabète ? Le principal critère diagnostic du diabète est un critère biologique, une augmentation du taux de glucose dans le sang soit :
un taux de glycémie à jeun supérieur ou égal à 1,40 g/l à deux reprises ou
une glycémie à jeun entre 1 g/l et 1,40 g/l à jeun et une glycémie deux heures après une charge en glucose supérieur ou égal à 2 g/l.
Quels sont les examens demandés pour le diagnostic d’un diabète ? Examen de dépistage du diabète
Recherche de glucose dans les urines (glycosurie) : la recherche peut être qualitative (bandelette trempée dans les urines) ou quantitative par dosage dans les urines du taux de sucre. Ce dosage est surtout utilisé pour le dépistage du diabète. En cas de positivité, un dosage de la glycémie à jeun confirme le diagnostic.
Examens pour confirmer le diagnostic de diabète
Glycémie à jeun : la glycémie à jeun mesure le taux de sucre ou glucose dans le sang après au minimum 12 heures de jeun (16 heures au plus). Un taux de glycémie à jeun supérieur ou égal à 1,40 g/l à deux reprises permet d’établir le diagnostic de diabète. Si le taux est compris entre 1 g/l et 1,40 g/l à jeun, une épreuve d’hyperglycémie par voie orale (HGPO) est nécessaire.
Hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO) : auparavant, le résultat d’une HGPO faisait partie des critères diagnostiques du diabète sucré ; ce n’est plus le cas aujourd’hui. Cet examen reste utile en cas de doute, lorsque la glycémie à jeun est comprise entre 1 g/l et 1,40 g/l à jeun.
Examens pouvant contribuer à différencier les deux types de diabètes
Insulinémie : son dosage est (rarement) utilisé dans certains cas de diagnostic difficile pour aider à différencier un diabète de type 2, d'un diabète de type 1.
Test au glucagon : ce test permet d'étudier la dynamique de sécrétion de l'insuline et du peptide C par le pancréas et peut aider (rarement) à différencier les types de diabète : diabète de type 1 et diabète de type 2.
Cholestérol total [Cholestérolémie totale]
Quelles sont les précautions particulières à prendre ? Il est impératif d'effectuer le prélèvement après 12 heures de jeun, en période d'alimentation habituelle, à distance d'une grossesse, d'une maladie aiguë (notamment une infection ou un accident cardiaque) et en dehors de toute médication récente.
A quoi sert cette analyse ? Le cholestérol est un des principaux lipides (graisses) de l'organisme ; il est essentiellement fabriqué par le foie. L’augmentation de la concentration dans le sang du cholestérol ou hypercholestérolémie joue un majeur dans la genèse des maladies cardio-vasculaires.
Le dosage du cholestérol s'intègre donc dans une démarche de prévention de ces maladies. Il permet aussi le dépistage (souvent systématique) des différentes anomalies des taux de lipides sanguins ou dyslipidémies et est utile à la surveillance des traitements visant à normaliser la cholestérolémie ou traitements hypocholestérolémiants.
Quelles sont les valeurs normales ? Elles peuvent varier légèrement d'un laboratoire à l'autre.
A titre indicatif : 4,1 à 6,2 mmol/l soit 1,60 à 2,40 g/l.
Comment est interprété le résultat ? Toute élévation du taux de cholestérol dans le sang doit être contrôlée systématiquement car il existe des variations physiologiques chez un même individu, d'un jour à l'autre.
L'hypercholestérolémie peut être, soit primaire, soit secondaire à une autre affection comme une hypothyroïdie, un diabète, ou une cholestase.
L'élévation du taux de cholestérol dans le sang peut être familiale, mais cela n'est pas obligatoire. Un régime alimentaire adapté associé à une activité physique régulière suffisent souvent à normaliser la cholestérolémie.
Les diminutions anormales du taux de cholestérol ou hypocholestérolémies reflètent le plus souvent une insuffisance hépatique ; elles sont également observées au cours de différentes maladies (hyperthyroïdies, maladie d'Addison...).
Hémoglobine glycosylée [ou glyquée (HbA1C)]
Quelles sont les précautions particulières à prendre ? Il est inutile d'être à jeun avant le prélèvement.
Penser à signaler une éventuelle prise d'aspirine qui peut interférer avec certaines méthodes de dosage.
A quoi sert cette analyse ? Dans le sang, le glucose se fixe sur l'hémoglobine contenue dans les globules rouges et y reste toute la durée de vie de ces derniers, soit environ 120 jours (2 à 3 mois). Le taux d'hémoglobine glyquée ou glycosylée est donc proportionnel à l'importance de la glycémie et reflète l'équilibre glycémique (du taux de sucre dans le sang") des 6 à 8 semaines précédant le dosage.
Son dosage est recommandé 4 fois par an chez les sujets diabétiques chez lesquels il permet d'apprécier le contrôle global de l'équilibre du diabète, dans l'objectif de prévenir la survenue des complications à long terme de cette maladie, liées à l'hyperglycémie chronique (troubles de la vue, anomalies rénales, cardiaques,...).
Quelles sont les valeurs normales ? Elles varient selon la technique utilisée.
A titre indicatif, l'hémoglobine glyquée est inférieure à 6 % chez les sujets non diabétiques.
Comment est interprété le résultat ? Un diabétique bien équilibré doit avoir une valeur la plus proche possible de la limite supérieure des valeurs normales, c'est-à-dire de 6 %. Entre 6 et 8 %, l'équilibre du diabète est considéré comme correct. Un taux d'hémoglobine glyquée compris entre 8 et 12 % montre que le diabète est insuffisamment équilibré. | |
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