DOUR-HENSIES - Ce fut
«le» grand sujet de conversation de l'année 2008 dans les entités
impliquées: un circuit «moto» allait-il voir le jour aux confins
d'Hensies et de Dour? La réponse, négative, vient de tomber de la part
des ministères concernés. Jidel On
se réjouit du côté des édiles locaux, unanimes à s'opposer, et du côté
du comité de défense clairement baptisé «Un circuit, non merci!». Et
logiquement l'on regrette, dans le peloton des investisseurs emmené par
Nicolas Bevilacqua. Quant à la zone sur laquelle aurait dû s'étendre
l'anneau de vitesse, elle connaîtra probablement un développement
économique plus compatible avec la quiétude des populations riveraines.
Et qui sait si les équipementiers, les marques et les motards ne
trouveront pas, ailleurs, un autre terrain d'expériences? Pour autant
que ses concepteurs puissent garantir, noir sur blanc, des retombées en
termes d'emplois. Ce qui n'a pas toujours été clairement le cas dans la
présentation initiale de leur projet. Que faut-il en priorité retenir
de la fin de cette «bruyante» saga? D'abord qu'un combat citoyen mené
dans le calme et posément argumenté a, de nos jours, de bonnes chances
d'aboutir. Preuve que les jeux (d'argent) ne sont pas toujours faits!
Ensuite que deux jeunes bourgmestres de «couleurs» différentes peuvent
faire fi des réflexes particratiques -et sans doute de quelques
pressions «lobbyistes»- quand l'intérêt général est évident. De quoi
nous réconcilier avec une démocratie que l'on croit parfois confisquée
par une poignée d'élus qui réclament volontiers nos voix mais écoutent
rarement nos paroles!