La FEBIAC soutient, elle, le projet du circuit

Citation :: La
Fédération belge de l'automobile et du cycle (FEBIAC) a tenu à marquer
lundi lors d'une conférence de presse son soutien au projet de création
d'un circuit moto couplé à un Technopôle à Dour, projet qui suscite au
contraire une levée de boucliers dans la région.
Ce
projet consiste en la création, dans la région de Mons (Dour-Hensies)
d'un circuit fermé permanent de sports moteurs multidisciplinaires axé
principalement sur la moto et couplé à un Technopôle ouvert aux
activités et aux entreprises liées directement ou indirectement à la
pratique de la moto. Selon la FEBIAC, ce projet répond aux
besoins des motards, mais également à une demande, émanant des
industriels du secteur, d'un outil d'essais techniques et commerciaux.Les motards sont en effet de plus en plus nombreux en Belgique mais ils
manquent, selon la FEBIAC, d'infrastructures de loisirs où pratiquer
leur passion en toute sécurité ainsi que d'infrastructures dédiées à la
formation à la conduite. En ce qui concerne les entreprises du
secteur, elles ont besoin d'un outil d'essais techniques et commerciaux
pour leurs produits et leur développement or ce type d'infrastructures
manque en Belgique, explique la FEBIAC. Ce projet d'un
technopôle sectoriel couplé à un circuit de près de 4 km, avec un
centre de recherche et de développement, répond donc à ces besoins,
indique la FEBIAC, ajoutant qu'une étude indépendante a en outre conclu
à la justification économique et sociale et à la rentabilité d'une
telle infrastructure (en matière de création d'emplois notamment).La localisation du projet tient en outre compte de l'accessibilité, de
la disponibilité d'une superficie urbanisable suffisamment grande et de
l'impact environnemental, le circuit étant prévu sur une zone "non
vierge en terme de nuisances environnementales actuelles et futures",
car situé le long d'un axe routier fréquenté et majoritairement destiné
à un usage industriel, insiste la FEBIAC. Le projet suscite
pourtant une levée de boucliers, tant du côté de la population que de
certains bourgmestres et même d'une ministre. Une pétition
contre ce projet a ainsi déjà reçu plusieurs milliers de signatures et
les bourgmestres de Hensies et de Dour, Eric Thiébaut (PS) et Carlo Di
Antonio (cdH), ont également marqué leur opposition à ce circuit. Un
consultation populaire a par ailleurs été lancée fin 2007 concernant ce
projet. La ministre francophone de la Santé, Catherine Fonck
(cdH), s'est également opposée la semaine passée au projet de
technopôle à Dour. "OK pour le développement économique d'une région.
Mais pas à n'importe quel prix. Surtout pas celui de la santé des
habitants", a déclaré Mme Fonck, mettant par ailleurs en doute les 300
emplois annoncés par les promoteurs, la viabilité économique du projet,
voire la nécessité d'une infrastructure de ce type en Belgique.Il est aujourd'hui impossible de dire quand, et si, ce projet de
circuit couplé à un Technopôle verra le jour. Le projet a été lancé en
2004 et actuellement la modification du plan de secteur est soumise à
enquête, a expliqué Michel Wanty, président du conseil d'administration
de la société RED6, créée pour ce projet et qui réunit des industriels
et entrepreneurs du secteur, des acteurs économiques locaux et la
FEBIAC. Une fois la modification du plan de secteur accordée, il faudra
introduire le permis de construction et d'exploitation du circuit,
a-t-il indiqué lundi matin.

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